| Quel est le titre du livre ? | Zawieja, P. (Dir.). (2016). Psychotraumatologie du travail. Armand Colin. |
| Quel est le sujet du livre ? | Le psychologue Philippe Zawieja nous propose ici un livre traitant des situations traumatiques pouvant survenir en contexte professionnel. Chaque chapitre est rédigé par un auteur différent. Les thématiques sont multiples : présentation théorique du traumatisme psychique, harcèlement moral au travail, suicide en milieu de travail, situations à potentiel catastrophique, présentation des cellules d’urgence médico-psychologues (CUMP), retour d’expérience suite à la mise en place d’une cellule d’intervention institutionnelle, rôle du dialogue social etc. |
| Qu’a-t-on particulièrement aimé ? | La diversité des situations traitées. L’esprit critique des auteurs concernant certains sujets (par exemple concernant les CUMP). La volonté de sensibiliser les lecteurs et d’offrir des leviers aux employeurs et intervenants, dans certains chapitres. L’engagement des auteurs sur ces thématiques. |
| Considère-t-on qu’il puisse s’agir d’un livre de référence sur sa thématique ? | Non. |
| Sinon, pourquoi ? | Le livre présente des chapitres très hétérogènes dans leur style et leur qualité. Certains sont des présentations théoriques, d’autres des retours d’expérience, d’autres encore s’apparentent davantage à des réflexions théoriques d’orientation psychanalytique. Certains sont clairs et didactiques et pourront être compris par le profane, d’autres sont dans un style inutilement lourd et complexe et perdront les personnes sans formation en psychologie. En outre, l’approche psychanalytique est très présente dans ce livre. Ne répondant pas totalement aux critères scientifiques, le public sera forcément divisé sur le sujet. Malgré cette hétérogénéité, certains des chapitres présentent un intérêt certain pour les professionnels, quelle que soit leur orientation théorique. Nous pourrions donc conseiller certains chapitres à défaut du livre entier. |
| A quel public le conseillerions-nous ? | Les étudiants en psychologie, chercheurs et professeurs. Les psychologues du travail, psychologues cliniciens, psychothérapeutes et psychiatres. Les personnels des services de prévention et de santé au travail. Les consultants amenés à intervenir à la suite d’événements traumatogènes. Les membres d’organisations syndicales ou d’instances paritaires. |